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Comme on pouvait s'y attendre, l’annonce du confinement d’automne a entraîné une hausse des ventes de 30 % des produits surgelés salés, selon les premières observations de Nielsen.

Nielsen s’est penché sur les premiers effets du deuxième confinement sur les ventes en grande distribution alimentaire. Et avec 23 % de hausse de chiffre d’affaires par rapport à l’an passé, la semaine dernière a concentré, comme lors des premiers jours du confinement en mars, des achats hors normes de la part des foyers français. Il s’agit d’ailleurs de la troisième plus forte progression observée cette année sur les PGC (seule la période de la mi-mars, à savoir la semaine précédant le confinement et la deuxième le suivant ont fait plus fort). A noter que la dynamique des ventes s’est ressentie sur l’ensemble des circuits de la grande distribution alimentaire a participé à la dynamique de la semaine. Le e-commerce confirme sa progression, que ce soit en drive, en livraison à domicile ou via les drives piétons, comme l’explique Daniel Ducrocq, Directeur des Services à la Distribution chez Nielsen, qui précise dans le rapport : « comme au printemps, les ventes ont nettement progressé, stimulées par une flambée du panier moyen. C’est encore une fois le e-commerce qui affiche la plus forte croissance, ce qui explique les difficultés d’accès aux sites Drive des enseignes, et les ruptures rencontrées sur certaines catégories de produits ».

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+ 31 % pour le surgelé salé

Parmi les catégories qui ont profité de cet effet, figurent en bonne place les surgelés salés. Ces derniers voient le chiffre d’affaires de leurs ventes grimper de 30 % sur la semaine dernière (alors que leur progression atteignait déjà + 9 % sur la semaine du couvre-feu). En alimentaire, seule l’épicerie salée fait mieux. Dans le détail, Nielsen indique que ce sont les plats cuisinés (+24 %), les légumes cuisinés (+50 %) et la viande surgelée (+55 %) qui se démarquent le plus au sein du rayon. Le surgelé sucré enregistre de son côté une hausse de 14 %. Plus généralement, si les hausses sont certes en dessous des niveaux observés en mars, elles n’en demeurent pas moins impressionnantes.

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