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MagicPallet est une plateforme collaborative qui propose aux transporteurs d’échanger des palettes Europe en ligne et ainsi optimiser leur flux.

 

 

 

 

En France, près de la moitié des palettes en circulation sont des palettes Europe. Elles appartiennent généralement aux expéditeurs. « Les transporteurs les utilisent pour les flux de marchandises et doivent habituellement les retourner à l’expéditeur à leur frais et via leurs propres moyens », avance Pierre-Édouard Robert. C’est en partant de ce constat que ce jeune directeur général d’une PME de transport a eu l’idée de proposer une plateforme d’échange en ligne de palettes Europe. Le concept s’appuie sur la collaboration entre les transporteurs qui peuvent désormais échanger des palettes à l’endroit et au moment précis où ils en ont besoin, en quelques clics. La solution permet ainsi d’éviter les retours de palettes vides. Moins de kilomètres non générateurs de CA, moins de carburant, moins de péages, moins d’heures de conduite, moins de restitutions en urgence, moins de litiges clients sur les retours palettes… La liste des avantages est longue aux dires du professionnel, indiquant à titre d’exemple que pour une PME de 200 camions, le coût des retours palettes s’élèverait à environ 200 k€ par an. Sur le plan environnemental, le concept permettrait à cette même PME d’économiser jusqu’à 5 000 kilomètres par mois, soit plus de 4 tonnes de CO2. « Le coût d’utilisation de la plateforme est donc accessoire au regard des multiples économies générées », explique Pierre Édouard Robert, en évoquant une fourchette d’abonnements allant de 39 € à 99 € HT par mois, suivant la formule retenue.

 

Une appli mobile au 2e semestre 2019

Magicpallet.com a été lancée en décembre 2018 après avoir été testée en amont par une quinzaine d’entreprises pilotes dont Système U. Le service est déjà disponible sur l’ensemble du territoire français, tandis que son déploiement en Europe sera initié fin 2019. D’abord avec l’Allemagne et l’Espagne dès le 2e semestre 2019, puis l’Italie, le Royaume-Uni, les Pays-Bas et la Pologne d’ici 2023. Actuellement accessible via Internet, le concept sera décliné en application mobile au 2e semestre 2019. Pierre-Édouard Robert table sur un CA de 650 k€ à fin 2019 et près de 4 M€ à 3 ans. Côté emploi, ce sont 12 personnes qui seraient embauchées à fin 2019 et une quarantaine d’ici 3 ans. À suivre…

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