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L’enseigne de magasins spécialisés en surgelés voit son Snack Bar automatique comme un nouveau levier de croissance pour gagner des parts d’estomac.

Aller vers le consommateur lorsque le consommateur ne peut pas aller jusqu’au magasin : tel est le nouvel enjeu pour toutes les enseignes alimentaires. Picard y compris ! Le spécialiste du surgelé planchait sur une solution pour proposer ses plats et desserts dans les entreprises, les campus ou encore les halls des hôpitaux. Une réflexion qui a débouché sur la création d’un distributeur automatique dont le tout premier exemplaire a été mis en service début juin chez Antemeta, une entreprise basée à Guyancourt (78) en région parisienne. Ce « Snack Bar » by Picard propose une sélection de 11 plats individuels vendus entre 2,95 € et 5,50 € et 6 desserts différents disponibles à 2,50 €. « L’idée est de proposer nos best-sellers en permanent et de faire tourner le reste de la sélection tous les mois pour renouveler l’offre des machines », explique Caroline André, responsable de l’Activité Distribution Automatique chez Picard. Le fait de délivrer au consommateur des produits surgelés ne semble pas être un frein, bon nombre d’entreprises étant déjà équipées d’un four à micro-ondes.

Des fonctionnalités spécifiques

Concrètement, la machine, mise au point en collaboration avec l’espagnol Jofemar, peut contenir jusqu’à 150 produits grâce à ses 17 canaux. Mais sa grande capacité n’est pas son seul atout. « Nous souhaitions concevoir un distributeur automatique qui ne ressemble pas à un distributeur automatique ! », lance Caroline André. Picard a beaucoup travaillé sur l’expérience client via un écran tactile XXL qui distingue le Snack Bar d’autres machines ou encore sur les moyens de paiement (CB, tickets restaurants dématérialisés ou même applis de paiement). Côté back-office, l’enseigne a aussi développé des fonctionnalités spécifiques pour son Snack Bar. « Le système de télémétrie très sophistiqué permet à la machine d’envoyer des infos sur la température, le stock des produits, etc. mais aussi d’en recevoir. On peut ainsi gérer beaucoup de choses à distance comme les tarifs ou l’affichage et même anticiper le réapprovisionnement de la machine », développe la responsable. Ce premier distributeur devrait faire des émules. Picard espère en effet installer une cinquantaine d’ici à fin mars 2020.