Le distributeur automatique de plats et desserts proposé par Picard est aujourd’hui présent dans une soixantaine d’établissements. L’enseigne privilégie les entreprises, les hôpitaux et plus récemment les campus universitaires.

Déjà soixante snackbars au compteur pour Picard

Deux ans et demi après le premier test effectué en région parisienne, le « Snackbar connecté » de Picard compte déjà soixante distributeurs installés. Soit deux fois plus qu’en juin dernier. Cette alternative, qui vient compléter de manière inédite, les offres de restauration collective dans les entreprises et établissements publics, permet à l’enseigne vitrine du surgelé de toucher autrement près de 50 000 Français, directement sur leurs lieux de travail ou d’enseignement. Avec un distributeur opérationnel 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, l’enseigne capitalise sur la flexibilité et la praticité que l’automate offre aux clients, en privilégiant notamment les lieux éloignés d’une offre alternative ou encore les établissements accueillant du personnel travaillant en horaires décalés comme les hôpitaux.

Les étudiants : une nouvelle cible privilégiée

Au-delà des entreprises et hôpitaux, Picard met aussi l’accent sur le monde étudiant, en développant les implantations en milieu universitaire et dans des écoles d’enseignement supérieur. C’est plutôt bien vu, car l’enseigne renforce au passage sa visibilité auprès d’une cible de jeunes consommateurs, pour d’autant mieux pouvoir les fidéliser une fois rentrés dans la vie active. Une quinzaine d’écoles et universités d’Île-de-France bénéficient de snackbars. L’enseigne se développe notamment en partenariat avec le CROUS de Versailles, des distributeurs étant implantés au sein de CY Tech Cergy, de l’IUT d’Argenteuil ou encore de l’Université de Versailles. Le snackbar est aussi présent dans de grandes écoles comme HEC ou Centrale Supélec. Dernière implantation en date : l’école 42 qui a accueilli cette semaine un second distributeur dans son campus parisien. « Ici, nous privilégions un assortiment répondant non seulement aux besoins des étudiants en termes de repas variés, qualitatifs et nutritifs, mais aussi plus en phase avec leur budget » explique Caroline André, responsable de l’activité distribution automatique chez Picard. Car c’est l’autre force du concept, à savoir la possibilité de déployer un assortiment évolutif en fonction du lieu d’implantation et du profil du public visé.

11 plats et six desserts

Le distributeur peut contenir jusqu’à 150 produits et intègre des fonctionnalités spécifiques telles qu’un système de télémétrie lui permettant d’envoyer des infos (sur la température, le stock des produits, etc.) mais aussi d’en recevoir. Picard peut ainsi gérer à distance le changement de tarifs ou l’affichage des écrans et même anticiper le réapprovisionnement des machines. L’assortiment standard comprend 17 références : 11 plats individuels et 6 desserts, disponibles à un prix unitaire allant de 3 à 6 euros. À côté des best-sellers de l’enseigne, comme le poulet curry coco ou les coquillettes au jambon, l’offre est aussi constituée de références de saison, renouvelées toutes les 4 semaines, en écho aux animations thématiques des magasins physiques.

Plus généralement, Picard a pour objectif d’implanter une vingtaine de nouveaux Snackbars connectés d’ici la fin du premier trimestre 2022. À terme, l’enseigne espère installer entre 60 et 70 distributeurs par an. Pour l’heure, les distributeurs sont tous concentrés en région parisienne. « Le développement des snackbars connectés est un élément clé de notre stratégie de diversification, dans le cadre de notre plan de croissance », rappelle Cathy Collart Geiger, la présidente directrice générale de Picard. « Cette solution nous permet de nous rapprocher encore un peu plus de nos clients, en nous implantant directement sur leurs lieux d’activité ».