Le transporteur logisticien poursuit la construction de son réseau européen dédié à la mutualisation des flux de surgelés.
Olano accélère aujourd’hui le déploiement de FrozenWays, son réseau dédié aux flux de surgelés en Europe. Le dispositif s’appuyait dans un premier temps sur une dizaine de centres de distribution, répartis sur la péninsule ibérique et l’Hexagone, avant d’aller plus loin en Europe. Son objectif ? Fournir un service complet de prestations autour des flux de surgelés, du simple colis à la charge complète, et en s’appuyant sur des sites normés à forte capacité. Aujourd’hui, FrozenWays est déjà opérationnel sur toute l’Europe du Sud. Le réseau s’appuie dans cette vaste zone géographique sur 15 centres de distribution en ligne, répartis entre la France, l’Espagne, le Portugal et l’Italie. Soit une puissance une feu déjà colossale de 1 000 000 m3 d’entrepôts en froid négatif, d’une capacité de 200 000 palettes, pour un chiffre d’affaires de l’ordre de 150 millions d’euros dans cette filière. Mais ce n’est qu’un début, comme l’indique Nicolas Olano, président de la société éponyme. « À la demande de nos clients internationaux, notre réseau surgelé s’internationalise sur l’Europe des 28, pour une organisation de distribution du surgelé à la palette. C’est notre ambition en 2020 ! ».
Consolider sur l’Europe de l’Est et du Nord
Le dirigeant évoque plusieurs alliances capitalistiques en cours « afin d’étoffer le maillage avec des partenaires sur toute l’Europe ». À commencer par la France, où le réseau FrozenWays est également animé par les sociétés Celsius, pour le Nord-Ouest et NJS Faramia pour le Sud-Est. Concernant cette fois les flux d’Europe centrale, FrozenWays va s’appuyer sur l’opérateur tchèque Hopi, tandis que Bretalita assurera de son côté la couverture sur les Pays Baltes. En revanche, il faudra encore patienter pour connaître le nom du futur partenaire du réseau pour l’Europe du Nord et la Scandinavie.
Toutes activités confondues, Olano devrait boucler l’année avec un chiffre d’affaires de 400 millions d’euros. Le surgelé pèse à hauteur de 35 % dans l’activité et représente à la louche 1,5 million de tonnes de marchandises.