Dans un courrier envoyé à ses clients le 23 mars, le leader du transport et de la logistique sous température dirigée a annoncé l'instauration d'une taxe de 8,5 % sur ses tarifs de base, ceci au titre d’une « contribution exceptionnelle temporaire pour la continuité d’activité » pendant la période de pandémie. Le courrier précise enfin que cette taxe est applicable à compter du premier jour de confinement, à savoir le 17 mars 2020, (elle est donc rétroactive au 17 mars !) et sera prolongée jusqu’à la fin de période de confinement. L'entreprise justifie cette taxe par la nécessité « de s’adapter à un bouleversement des conditions d’exploitation sans précédent » (absentéisme, le recours aux heures supplémentaires, réorganisation des flux, fourniture d’équipements de protection…) »
Cette mesure a entraîné de nombreuses réactions et critiques de la part de professionnels de l’agroalimentaire sur les réseaux sociaux avant que le sujet soit relayé par certains médias, notamment radio, comme RTL ce mercredi en début de matinée. Une décision qui passe d’autant plus mal que le groupe Stef annonçait, quelques jours avant, un résultat net dépassant la barre des 100 millions d’euros pour son exercice 2019, soit une première dans l’histoire du groupe.
Suite aux nombreuses réactions, le groupe a finalement annulé mercredi cette mesure de majoration exceptionnelle, à travers la diffusion d'un courrier signé par son directeur général délégué, Marc Vettard.
A noter que la société de transport STG, qui avait également annoncé la mise en place une majoration sur le même principe (8,75 %), a elle aussi indiqué renoncer à la mettre en oeuvre.