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Outre le bio, Escal a clairement fait des labels MSC et ASC un axe fort pour singulariser et cautionner son offre.

En constant repli ces dernières années, la catégorie des poissons et fruits de mer renoue avec une croissance impressionnante depuis mars. Sur le seul cumul annuel des ventes entre janvier et fin octobre, les poissons enregistraient déjà une progression dépassant les 21 % en valeur. Les fruits de mer n’étant pas en reste avec + 11 %*. Une réelle embellie, dont profitent d’ailleurs les marques nationales présentes sur la catégorie, à l’image d’Escal, l’entreprise familiale alsacienne dirigée par Loïs Tourres. « Certes l’effet Covid sur les ventes est flagrant, mais il se concentre essentiellement sur les produits classiques du rayon », nuance tout de même Alexia Muller, la directrice marketing d’Escal. « L’année prochaine va sans doute être déterminante pour fidéliser ces nouveaux acheteurs qui se sont laissés tenter pendant ce repli forcé sur le domicile ». En attendant, Escal s’est ancrée durablement dans le rayon. Notamment sur les cocktails de fruits de mer, où avec 12 % de part de marché valeur**, elle s’affirme comme première animatrice d’une offre archi-dominée par les MDD (deux tiers des ventes). Plus généralement, Escal progresse sur les crevettes, le homard, les moules, et la St Jacques. Même sur les filets de poisson nature, segment sur lequel elle est arrivée en 2018 avec une offre certifiée responsable, Escal joue son rôle de challenger avec une part de marché valeur approchant les 2 %**.

Capitaliser sur les vraies certifications

Outre le bio surgelé sur lequel elle s’est précocement implantée, Escal a fait du certifié MSC (pour la pêche durable) et de l’ASC (son pendant pour l’aquaculture responsable), une vraie priorité. La marque s’était encore illustrée l’année dernière sur ce créneau avec des crevettes cocktail et les crevettes d'Équateur King Size, deux produits certifiés ASC, qui ont intégré le top 3 des ventes de crevettes de la marque, après seulement six mois. « Il est désormais établi que les labels MSC et ASC ont un impact fort sur les ventes. C’est presque devenu un prérequis pour être référencé en magasin sur certains types de produits », explique la directrice marketing. Dans ce sens, Escal passe à la vitesse supérieure comme en témoignent ses derniers lancements en cours d’année. À commencer par son cocktail frutti di Mare, cautionné par la certification double MSC/ASC. « Il s’agit du 1er cocktail de fruits de mer composé d’ingrédients issus de sources 100 % durables et surtout certifié », souligne notre interlocutrice, précisant que tous ses ingrédients proviennent de fermes aquacoles ASC (crevettes d’Équateur et d’Inde, moules du Chili) ou de pêche responsable MSC comme les encornets pêchés en Atlantique Nord-Ouest.pyc-escal-mobile.jpg

Afficher la transparence

Outre ce lancement, Escal complète son offre avec des moules du Pacifique certifiées ASC et met le paquet sur le calamar avec deux produits : d’abord des anneaux de calmar MSC issu de pêche durable en Atlantique Nord-Ouest, ainsi qu’une déclinaison panée « a la Romana », une recette ciblant aussi bien une consommation à l’apéritif qu’en plat principal. La feuille de route d’Escal s’inscrit donc clairement sur l’axe de la transparence certifiée. « Sur un marché aussi sensible que les produits de la mer, on ne peut pas s’autoproclamer durable sans en apporter une preuve concrète ! Il est donc essentiel de s’appuyer sur des filières certifiées comme le MSC et l’ASC », déclare Loïs Tourres. Et pour accompagner cette démarche de transparence, les nouveaux emballages arborent un QR-Code à scanner pour connaître l’origine, la date de pêche ou de récolte, s’informer sur l’espèce ou sur les certifications.

(*) : source IRI, cumul annuel courant à P10 2020, HM+SM+proxi+drive - (**) : source IRI (origine fabricant), P6 2020, HM+SM+proxi+drive

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