© Le Monde du Surgelé - 2023 Les communications du site RappelConso sur cette thématique en témoignent ! En effet, y sont régulièrement publiés des rappels produits au motif d’une potentielle présence de morceaux de verre, de plastique dur, de particules métalliques… Et pourtant ! Nombreux sont les intervenants du secteur de l’alimentaire, du « champ à l’assiette », à mener une lutte permanente pour anticiper la présence de dangers physiques dans les produits mis sur le marché. En guise d’illustration, parcourons quelques exemples de prérequis couramment déployés par les fabricants, pour éviter la contamination des produits par des corps étrangers.
Commençons par la sélection et qualification des fournisseurs de matières premières et ingrédients. Elle repose fréquemment sur une analyse de dangers & évaluation des risques pour chaque couple « intrant / fournisseur », avec audits possiblement déclenchés sur sites en complément.
Continuons par les équipes opérationnelles. Elles sont pour leur part de mieux en mieux formées aux bonnes pratiques, particulièrement les services maintenance, dont les interventions sont par essence susceptibles d’induire des contaminations physiques des produits.
Terminons par les infrastructures et équipements. À date, la généralisation progressive de l’utilisation de matériaux détectables pour les pièces sensibles (joints, tapis de transfert...) limite grandement les conséquences des phénomènes d’usure, de détachement ponctuel.
Chaque cas est unique
Après les prérequis, évoquons les mesures de maîtrise les plus couramment adoptées par les fabricants. Selon la nature des produits, leurs choix s’orientent vers différents types de dispositifs d’inspection. En clair, ils installent trieurs optiques, détecteurs de particules métalliques, systèmes d’inspection par rayons X, pour identifier et écarter les matières et produits susceptibles d’être contaminés par des dangers physiques.
Alors, comment expliquer ces rappels produits réguliers, dans un contexte où la maîtrise du danger « corps étranger » devrait être effective ? Chaque cas est unique et le meilleur moyen de connaître les éventuelles défaillances de son système, est d’analyser en profondeur chaque non-conformité interne et chaque réclamation consommateur concernant la détection d’un corps étranger, pour en traiter les causes racines. Sans oublier, la réalisation d’une veille régulière sur les nouvelles solutions techniques de détection proposées par les spécialistes !
Un mot sur Quali'Confiance : Forte d’une solide expérience dans le secteur de l’alimentaire, en industrie, distribution et logistique, Valérie Bedouet a fondé Quali’Confiance en 2018 pour accompagner les entreprises dans leur maîtrise de la sécurité des aliments. Quali’Confiance agit quotidiennement pour les dirigeants et leurs équipes, dans le cadre de projets en lien avec la sûreté de leurs produits. Pour en savoir plus : qualiconfiance.com
