La visibilité et la notoriété du label ont gagné du terrain auprès des consommateurs. Alors qu’ils étaient plus de 60 % à déclarer ne pas le connaître en 2016, cette part est descendue à 40 % l’année dernière.

La visibilité et la notoriété du label gagnent progressivement du terrain. Selon une étude Globescan, 51 % des Français connaissent le logo MSC en 2021 contre 30 % seulement en 2016. De même, 17 % des personnes interrogées déclarent désormais l'identifier très souvent en magasin (contre à peine 5 % en 2016). Si on est encore très loin du score de notoriété atteint par le Label Rouge, la (re)connaissance du label de pêche durable est nettement plus prononcée. D'autant que le label MSC (comme d'ailleurs aussi l'ASC, son cousin pour l'aquaculture) ont de toute évidence joué leur rôle de réassurance pendant la crise du Covid. Pour l’ASC, la part des consommateurs déclarant le connaître est déjà montée à 48 %, alors que son développement est nettement plus récent que le MSC). Reste à aider les consommateurs à bien mesurer la portée et les fondements de ces démarches. « Beaucoup de consommateurs connaissent ces labels sans vraiment savoir ce à quoi ils correspondent réellement. Les logos jouent déjà leur rôle de caution mais il reste encore un gros travail pour expliquer les engagements qu’il y a derrière », note un fabricant. D’ailleurs, les protagonistes s’accordent pour dire que MSC et ASC seront bientôt des prérequis, également pour les chalands.

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