Les nouveaux instants de conso dans l'après-midi ou en soirée offrent des perspectives intéressantes pour les glaces.

Tout le monde aime la glace. Impossible d’espérer faire croître significativement un taux de pénétration si élevé. Pour développer les ventes, les fabricants sont depuis longtemps à l’œuvre pour désaisonnaliser la consommation en entamant la saison plus tôt et en jouant les prolongations jusqu’à l’automne. En parallèle, il est désormais question de miser sur de nouveaux instants de consommation. « Le déjeuner et le dîner restent évidemment des moments privilégiés mais nous observons un intérêt grandissant des consommateurs lors de la pause gourmande dans l’après-midi ou en soirée », reconnaît Pierre Van Marrewijk, Directeur Marketing Marques chez Froneri. Et certains prédisent même que la pause glacée du soir pourrait rapidement détrôner la tablette de chocolat !

Plaisir et réconfort

Cet engouement pour le « sofa moment » favorise le développement des formats individuels avec comme driver l’ultra-gourmandise. « Il s’agit d’un moment où l’on a envie de se détendre et de se faire plaisir après la journée de travail. Les consommateurs sont clairement en quête de gourmandise réconfortante », détaille ce fabricant. Cela fait aussi écho à la glace qu’on s’offre lors d’une séance de cinéma. Or, avec Netflix et Prime Vidéo, le cinéma s’invite aussi dans les foyers et la glace apparaît même comme une sorte de rituel gourmand.

Les formats mini ont clairement une carte à jouer, que ce soit les pots, les bâtonnets ou les cônes. Et, côté marques, toutes celles qui promettent du plaisir ont leur chance mais les signatures en lien avec l’univers chocolaté ont un petit avantage supplémentaire. A l’instar de Côte d’Or, de Milka ou encore Ferrero Rocher…