© Le Monde du Surgelé 2024
La CGF a publié les résultats du dernier baromètre d’activité du commerce de gros. La croissance du chiffre d’affaires des grossistes en alimentaire avoisine les + 10 % pour 2023.

Piloté avec l’institut Xerfi Spécific, le baromètre mis en place par la Confédération des Grossistes de France (CGF) porte sur plusieurs indicateurs clés qui évaluent la santé des secteurs d’activité, dont celui des « produits agricoles et alimentaires ». Dans un contexte de désinflation, l’activité en valeur du secteur a continué de progresser durant la fin de l’année 2023. Au quatrième trimestre 2023, le chiffre d’affaires augmente de +7,5 % par rapport au quatrième trimestre 2022. Dans le détail, les croissances sont encore plus marquées pour les produits surgelés, produits laitiers et l’épicerie. Ainsi, l’année 2023 se conclut sur une hausse de +10,3 % pour l’ensemble de ce secteur. À titre de comparaison, l’activité du commerce de détail alimentaire progresse plus modérément au dernier trimestre 2023.

2024 en pointillé

Les grossistes sondés par la CGF restent prudents sur les perspectives de développement de l’activité. En effet, 30 % des personnes interrogées anticipant une dégradation de leur activité contre seulement 23 % misant sur une amélioration, en ce début d’année. « La situation des professionnels du commerce de gros nécessite une vigilance particulière en 2024. Si le secteur connaît une croissance dans son ensemble, celle-ci est en revanche très disparate suivant les secteurs et les opérateurs », explique Philippe Barbier, président de la CGF. Ils sont en revanche plus nombreux à faire preuve d’optimisme sur l’évolution des tarifs de leurs fournisseurs. La proportion de professionnels s’attendant à une hausse des tarifs fournisseurs de marchandises diminue mais reste élevée (47 % contre 21 % anticipant une baisse). Ces perspectives plus encourageantes que celles relevées sur le dernier trimestre 2022 entraînent une hausse des intentions d’embauche. Près d’un tiers des entreprises a l’intention de recruter durant le prochain trimestre, notamment afin de remplacer des effectifs faisant défaut. En écho, la CGF a présenté en mars dernier les contours de son plan d’attractivité des métiers en lien avec l’activité des grossistes.