© 123rf.com
Valérie Bedouet, fondatrice de Quali’confiance, revient sur le sujet de la maintenance en production, l’un des thèmes de la dernière édition de la journée mondiale consacrée à la sécurité alimentaire.

Organisée le 7 juin dernier, la journée du « World food safety day » marquait l’occasion de sensibiliser et fédérer les équipes multidisciplinaires autour de la sécurité des aliments, de manière ludique et transverse. Pour mémoire, cette journée mondiale consacrée à la sécurité sanitaire des aliments, qui célébrait cette année sa septième édition, vise quatre objectifs principaux. D’abord sensibiliser le public aux enjeux liés à la salubrité des aliments. Ensuite montrer comment les maladies d’origine alimentaire peuvent être évitées grâce à des pratiques alimentaires sûres. Aussi explorer des approches collaboratives pour améliorer la salubrité des aliments dans tous les secteurs. Enfin promouvoir des solutions et des moyens d’améliorer la salubrité des aliments.

La maintenance sous les projecteurs

Cette année, les bonnes pratiques de maintenance figuraient parmi les thèmes de l’édition du « WSFD ». En effet, on a tendance à sous-estimer trop souvent les possibles conséquences des opérations de maintenance sur la sécurité des produits, dans le secteur de l’alimentaire. Il suffit de passer quelques heures sur le terrain en usines, pour comprendre le fait que la production n’est pas un long fleuve tranquille et que les dysfonctionnements et arrêts de lignes font partie du quotidien.

Les opérations de maintenance peuvent alors être source de différents types de contaminations des denrées alimentaires, si elles ne sont pas conduites dans les règles de l’art ! Elles sont par exemple susceptibles d’induire des contaminations d’ordre biologique, telle que l’introduction de bactéries en cours de fabrication, faute de précautions suffisantes vis-à-vis des produits présents au moment des interventions.

Dans d’autres cas, elles peuvent être source d’introduction de corps étrangers (comme par exemple des vis, embouts, joints,...) dans les produits, en conséquence de l’absence de bonnes pratiques telles que les inventaires du petit matériel avant et après intervention sur ligne.

Sans oublier, les possibles contaminations d’ordre chimique et allergènes par les services de maintenance, suite à l’utilisation de produits tels que des lubrifiants ne répondant pas à certaines normes ou incorrectement mis en œuvre, par exemple…

Développer la « Food Safety Culture » en entreprise

Dans ce domaine, si les référentiels de certification tels que l’IFS FOOD incluent bien entendu des exigences à l’égard des équipements, de leur entretien et de la formation des intervenants des services de maintenance, il reste essentiel de savoir saisir les opportunités de communication et de partage, pour l’ancrage d’une « Food Safety Culture » au sein des entreprises ! Et ce, quels que soient leurs tailles et leurs secteurs d’activité !

BEDOUET-_VMP3682_DxObd.jpg

Un mot sur Quali'Confiance : Forte d’une solide expérience dans le secteur de l’alimentaire, en industrie, distribution et logistique, Valérie Bedouet a fondé Quali’Confiance en 2018 pour accompagner les entreprises dans leur maîtrise de la sécurité des aliments. Quali’Confiance agit quotidiennement pour les dirigeants et leurs équipes, dans le cadre de projets en lien avec la sûreté de leurs produits. Pour en savoir plus : qualiconfiance.com